Ainsi, la lecture du texte nous invite à nous demander en quoi cette dernière entrevue est à la fois une scène d’aveu et à la fois une scène d’adieu. Cependant, le duc ne considère pas Dieu comme un opposant à leur relation. III/ La … Je l'ai donc reprise hier et complétée. Ce que je crois devoir à la mémoire de M. de Clèves serait faible s’il n’était soutenu par l’intérêt de mon repos ; et les raisons de mon repos ont besoin d’être soutenues de celles de mon devoir. Il insiste grâce à un parallélisme de construction sur le fait qu’elle est l’unique personne empêchant la concrétisation de cet amour : « Vous seule vous opposez à mon bonheur ; vous seule vous imposez une loi que la vertu et la raison ne vous sauraient imposer. » (l 17-18) Étrangement, la princesse ne contredit pas l’opinion du duc. Cela irait aussi à l’encontre de son devoir envers son défunt mari et à l’encontre de son éducation. - le devoir : un obstacle insuffisant devoir envers M. de Clèves, envers la société (le public) - la raison : le véritable point d'arrêt Sa peine est si grande qu’elle émeut Mme de Clèves comme le montre la modalité négative : « n’était pas insensible » (l 12), III/ Le renoncement à l’amour (l 14 à 26). Pour la première fois, les deux héros, Mme de Clèves et le duc de Nemours, se parlent en tête à tête. Néanmoins, cet aveu va à l’encontre de son éducation, du jansénisme et elle ne peut le supporter : « voici une conversation qui me fait honte » (l 24) ce qui explique le verbe de mouvement de la ligne 26 qui clôt notre extrait : « Elle sortit en disant ces paroles ». ( Déconnexion /  La Princesse de Clèves qui fut par la suite attribué à Mme de Lafayette peut être considéré comme une œuvre collective. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Elle partage même son sentiment comme l’indique l’adjectif : « vrai » : « Il est vrai » (l 19) qui ouvre sa troisième et dernière prise de parole. Cette entrevue est la première et la dernière que Mme de Clèves aura en pleine liberté avec le Duc de Nemours. Je vous conjure, par tout le pouvoir que j’ai sur vous, de ne chercher aucune occasion de me voir. Sa fidélité héroïque à M de Clèves la conduit à faire le choix du malheur. Le discours de la Princesse a un caractère argumentatif fort : elle explique et justifie son renoncement. Je crois devoir à votre attachement la faible récompense de ne vous cacher aucun de mes sentiments, et de … Ecrit par Madame de La Fayette, une figue de la noblesse proche de Madame de Sévigné ou de La Rochefoucault, la Princesse de Clèves rencontre immédiatement le … Si elle ne l’affirmera jamais publiquement, elle avouera, à demi-mots, l’avoir écrit dans une lettre. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. L’hyperbole : « rien de plus difficile que ce que j’entreprends » (l 1) annonce l’épreuve qui l’attend. La Princesse de Clèves Partie 1 Partie 2 Partie 3 Partie 4 Lexique fourni par ABU (formaté sous Word - téléchargement) Lecture de quelques pages. – Il n’y a point d’obstacle, madame, reprit M. de Nemours. La princesse de Clèves, roman janséniste ? Étouffée entre l’étau de ses sentiments pour Nemours et sa conception morale de la vie, la princesse de Clèves avoue à son mari sa passion pour Nemours. La première question : « Pourquoi faut-il, s’écria-t-elle, que je vous puisse accuser de la mort de M. de Clèves ? » (l 14) témoigne de cette responsabilité qu’elle fait peser, malgré elle, sur les épaules de Nemours. Quand Madame de la Fayette décide de raconter l'histoire d'amour entre un Duc et une Princesse, elle n'imagine sans doute pas, en 1678, que La Princesse de Clèves, sera, quatre siècles plus tard,. Mme de Clèves a pleinement conscience du fait que son refus de s’engager relève du sacrifice. La description de la passion du prince de Clèves pour sa femme est éminemment pathétique également parce qu’elle est évoquée au passé, à cause de la proximité de la mort et pas parce qu’il ne l’aime plus: « je vous aimais » l.14, « une personne que j’ai tant aimée » l.20, « la passion que j’avais pour vous » l.21. Le bac c'est de l'eau alors hydratez-vous ! Lisez ce Archives du BAC Fiche de lecture et plus de 250 000 autres dissertation. L e roman de Madame de Lafayette est un roman d’apprentissage qui retrace l’évolution d’une jeune fille qui découvre la cour et ses nombreux dangers; Premier roman d’analyse psychologique, il tente de nous initier aux subtilités de la peinture des sentiments et représente les dangers de l’amour passion. Le roman, récit du Moyen Âge au XXIe / parcours, individu, morale, société-Question de grammaire-subordonnées de concession-analyse linéaire syntaxique On peut, pourtant, considérer que Mme de Lafayette en est l’auteur. Le parallélisme de construction : « il lui fit voir et par ses paroles, et par ses pleurs » met en exergue l’immense chagrin du personnage qui n’a pour seul dessein que de prouver la force de son amour. Ainsi, elle ne « tombe pas comme les autres femmes », répondant à la demande de sa mère faite sur son lit de mort. La Princesse de Clèves paraît, anonymement, en 1678. Cependant elle ne peut s’empêcher de songer à celui qu’elle aime toujours. Lorsque le texte paraît, elle est proche du groupe de Port-Royal, haut lieu du jansénisme qui véhicule une vision pessimiste de l’être humain et souligne que personne ne peut trouver le salut sans la grâce de Dieu. Chimène ne peut épouser Rodrigue car il est le meurtrier de son père comme Mme de Clèves ne peut épouser le meurtrier de son mari. Mme de Chartres meurt et sur son lit de mort, prévient sa fille des méfaits de la passion en lui intimant de rester dans le droit chemin. Présentation; La première page; Le portrait de Mademoiselle de Chartres; La dernière entrevue avec M. de Nemours "Je vais passer par-dessus toute la retenue et toutes les délicatesses que je devrais avoir." Nous pourrions évoquer, à cet instant, un lien entre La Princesse de Clèves et Le Cid de Corneille. Changer ). L’action se déroule à la cour du roi Henri II. de la première à la « dernière » conversation : "la seule fois de ma vie". La princesse de clèves lecture analytique. Pourquoi la destinée nous sépare-t-elle par un obstacle si invincible ? ( Déconnexion /  Elle me rendra malheureuse et je me priverai de votre vue, quelque violence qu’il m’en coûte. qualifié de « premier roman psychologique français ». Nous étudierons l’extrait selon trois mouvements : le refus de s’engager de la ligne 1 à 9, l’affliction de Nemours de la ligne 10 à 13 et le renoncement à l’amour de la ligne 14 à 26. L’amour est envisagé comme une force dévastatrice, signe de la défaite de la raison. La Princesse de Clèves paraît, anonymement, en 1678. Mme de Chartres, mère de la princesse de Clèves, enseigne à sa fille les dangers de la passion mais celle-ci, nourrissant estime et respect pour son mari, M de Clèves, va être déstabilisée par les sentiments que lui inspire le duc de Nemours. Elle voyait qu'il prenait des liaisons avec la reine ; de sorte que le connétable la trouva disposée à s'unir avec lui, et à entrer dans son alliance, par le mariage de mademoiselle de La Marck, sa petite fille, avec monsieur d'Anville, son second fils, qui succéda depuis à sa charge sous le règne de Charles IX. 17 février 2021 La deuxième prise de parole de la princesse se résume à trois modalités interrogatives. ( Déconnexion /  La négation totale : « Il n’y a point d’obstacle, madame » (l 17) révèle que Nemours regrette l’entêtement de Mme Clèves. Lecture du texte :-Hélas ! Madame de La Fayette (1634-1693) : romancière française, et grande dame de son temps, auteur du célèbre roman La Princesse de Clèves. La princesse de Clèves s’isole de la cour et de M. de Nemours, et prend conscience de sa culpabilité. [6]Ne fait encore que d’expirer : il vient tout juste de mourir. Vous seule vous opposez à mon bonheur ; vous seule vous imposez une loi que la vertu et la raison ne vous sauraient imposer. Christian Lacroix, qui a illustré le livre pour les éditions Gallimard, propose, sur la dernière page, un dessin de la princesse. L’extrait qui fait l’objet de notre étude se trouve à la fin du roman. Son père est de petite noblesse (écuyer). La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette. LECTURE ANALYTIQUE N°1 : LA PRINCESSE DE CLEVES La Princesse de Clèves, publié en 1678 est un roman qui regroupe plusieurs influences : la préciosité que l'on découvre à travers l'idéalisation des personnages et l'analyse approfondie des sentiments avec une grande influence du cadre historique. Elle sortit en disant ces paroles, sans que M. de Nemours pût la retenir. L’, La deuxième prise de parole de la princesse se résume à trois, EL n°15 : L’aveu de la princesse au duc de Nemours, La Princesse de Clèves, Mme de Lafayette, Explication Linéaire : Acte I, scène 14, Les Fausses Confidences, Marivaux, Dissertation semi rédigée sur Les Fables de La Fontaine, Explication linéaire : « La dent d’or », Fontenelle, Explication linéaire n°9. Celui de Mme de Clèves n’était pas insensible et, regardant ce prince avec des yeux un peu grossis par les larmes : « Pourquoi faut-il, s’écria-t-elle, que je vous puisse accuser de la mort de M. de Clèves ? Lecture linéaire : Le dénouement, La Princesse de Clèves. Au sujet d'un cours, d'un auteur, d'un texte, etc. Ventes sur plans; Contact; lecture analytique princesse de clèves. A-Deuxième aveu de la princesse de Clèves-Il s'agit dans cette scène de faire tomber une dernière fois les masques. Il s'agit de la scène où la princesse avoue à son mari son amour pour un autre homme. : « Le Petit Chaperon rouge », Contes, Charles Perrault, Explication linéaire n°8 : « Les Femmes et le Secret », Fables, La Fontaine. Lorsque le texte paraît, elle est proche du groupe de Port-Royal, haut lieu du jansénisme qui véhicule une vision pessimiste de… Lecture analytique: La princesse de Clèves Le texte étudié est un extrait de La Princesse de Clèves roman écrit par Madame de la Fayette publié en 1678.Dans cet extrait, Mlle de Chartres (future princesse) se trouve face à des hommes de la haute société, ceux-ci l’observent et font un éloge de la beauté Le chiasme (structure en croix) : « Ce que je crois devoir à la mémoire de M. de Clèves serait faible s’il n’était soutenu par l’intérêt de mon repos ; et les raisons de mon repos ont besoin d’être soutenues de celles de mon devoir. » (l 2-3-4) révèle la difficulté voire l’impossibilité de se laisser aller à son amour pour le duc car elle s’exposerait à la possible infidélité de Nemours, à l’expérience la jalousie, déjà vécue lors de l’épisode de la lettre. Même si sa décision de renoncer à Nemours est irrévocable, le champ lexical du malheur met en exergue la souffrance de ce choix vertueux : « malheureuse », « priverai », « quelque violence » (l 6). Effectivement, l’hyperbole : « la plus vive et la plus tendre passion dont un cœur ait jamais été touché » (l 11-12) vise à révéler la sincérité et la puissance des sentiments éprouvés par Nemours. Séquence 1, lecture analytique n°1 : Utopie, Thomas More - L’ancrage historique du roman - Le jeu des apparences INTRODUCTION La Princesse de Clèves est un roman écrit par la comtesse de La Fayette, dite Madame de La Fayette (1634-1693). Je suis dans un état qui me fait des crimes de tout ce qui pourrait être permis dans un autre temps, et la seule bienséance[3] interdit tout commerce[4] entre nous. La princesse de Clèves (1678) Les Adieux de madame de Chartres (1ere partie) MADAME DE LA FAYETTE (1634- 1693) 1634 - Naissance à Paris, le 18 mars 1634, de Marie-Madeleine Pioche de La Vergne qui deviendra Madame de La Fayette. Le roman offre un excipit éloigné des conventions littéraires qui font du mariage une fin heureuse. Cet extrait, figurant à la fin du roman, montre à quel point l’éducation de Mme de Chartres détermine la vie de la princesse de Clèves. Autour du roi, princes et et princesses rivalisent d’élégance et de galanterie. Pourtant, l’interjection : « Adieu » (l 24), quelques lignes plus loin, est sans appel et trahit le renoncement définitif à Nemours. La princesse de clèves je crois devoir à votre attachement commentaire Corrigé du sujet : Madame de La Fayette, La Princesse de . Mme de Clèves fait fi de toutes les bienséances en avouant au duc de Nemours son amour. – Il est vrai, répliqua-t-elle, que je sacrifie beaucoup à un devoir qui ne subsiste que dans mon imagination. Que n’ai-je commencé à vous connaître depuis que je suis libre, ou pourquoi ne vous ai-je pas connu devant que[5]d’être engagée ? Le verbe de sentiment : « sacrifier » ainsi que le substantif : « devoir » (l 19) – que Mme de Chartres prononce sur son lit de mort – : « je sacrifie beaucoup à un devoir qui ne subsiste que dans mon imagination. » tendent à montrer qu’elle s’impose cette épreuve, qu’elle s’inflige, volontairement, cette punition. Séquence : Le roman : La scène de l'aveu à M . M. de Nemours se jeta à ses pieds, et s’abandonna à tous les divers mouvements dont il était agité. Mais, quoique je me défie de moi-même, je crois que je ne vaincrai jamais mes scrupules et je n’espère pas aussi de surmonter l’inclination[2]que j’ai pour vous. C’est l’occasion, pour le personnage, de rendre visible sa vive émotion. [3] Bienséance : décence, savoir-vivre, convenances. Elle ne veut pas trahir M de Clèves. I - Un discours argumenté, qui oppose la logique de la raison à la passion. La Princesse de Clèves est un roman particulier, un roman fondateur. Tout d’abord, si elle juge que l’aveu qu’elle a fait à son mari est à l’origine de sa mort, elle estime également que le duc de Nemours est coupable de cette perte. Contrôle de lecture, la princesse de Clèves. Ce roman évoque alors la lutte de la princesse pour ne pas céder à la passion, déchirée entre la vertu morale et le désir amoureux. Texte 5 ; La derniere entrevue Après la mort du prince de Clèves, la Princesse perd « quasi l’usage de la raison » et n’éprouve d’abord que de l’horreur pour elle-même et pour M. de Nemours. De "J'avoue, répondit-elle, que les passions peuvent me conduire.." jusqu'à "...sans que Mr de Nemours puisse la retenir". Cette scène est une scène d’aveu mais également une scène d’adieu. (l 23) L’utilisation du futur indique l’immortalité de sa passion. Extrait de La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette (1678). La dimension théâtrale, observée au cours de l’aveu de la princesse au prince de Clèves, est également visible ici. M. de Clèves ne fait encore que d’expirer[6], et cet objet funeste est trop proche pour me laisser des vues claires et distinctes. VIVIER Emilie 1ère NOYER Contrôle de lecture, la princesse de Clèves 1. Cette lecture linéaire avait été faite par l'étudiante stagiaire. EXPLICATION LINÉAIRE Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, IV — Je veux vous parler encore avec la même sincérité que j'ai déjà commencé, reprit-elle, et je vais passer par- dessus toute la retenue et toutes les délicatesses que je devrais avoir dans une première conversation, mais je vous conjure de m'écouter sans m'interrompre. La princesse de Clèves l'aveu à Nemours, commentaire littéraire, linéaire, questionnaire, La Fayette, EAF 2021- quelles sont les marques de préciosité du roman ? Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Google. On peut, pourtant, considérer que Mme de Lafayette en est l’auteur. Les élèves de 605 m'ont demandé hier de redonner l'étude linéaire d'un des extraits de La Princesse de Clèves. Lecture Analytique : Aujourd’hui considéré comme le premier roman d’analyse moderne de la littérature française, Madame de Clèves fut écrit par Marie-Madeleine de La Fayette et publié anonymement en 1678. Elle aime le duc de Nemours mais la vision pessimiste de la passion qui lui a été donnée à voir l’empêche de s’engager. Cet entrevue est organisée à l’insu de la princesse par le vidame de Chartre.
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